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#1 Interview Partenaire CREPS De Bordeaux

#1 Interview partenaire CREPS de Bordeaux

Pour ce début d’année 2021, E-NOVON a souhaité réaliser quelques courtes interviews avec quelques uns de ses partenaires. Ainsi, nous aurons des représentants de Grand Compte, centres de soccer et padel indépendants, responsables et entraineurs de sport de haut niveau etc. Qui mieux que les utilisateurs du quotidien pour parler de nos produits et services !

Aujourd’hui, c’est Cyril Faucher, Coordinateur de la Mission d’Accompagnement à la Performance au CREPS de Bordeaux, qui nous fait l’honneur de répondre à nos questions.

Bonjour Cyril, tout d’abord comment allez-vous et comment avez-vous géré ces derniers moments compliqués ?

Ça va bien, on débute l’année 2021 sur les chapeaux de roue avec une réorganisation du sport de haut niveau français, régional et donc au niveau de la Nouvelle-Aquitaine et du CREPS de Bordeaux. C’est assez enthousiasmant et assez incertain à la fois. Après, au niveau de la période sanitaire, à part le premier confinement où il n’y avait plus aucune activité en présentiel, depuis, le CREPS de Bordeaux, ses sportifs, ses entraîneurs et son personnel sont privilégiés dans la situation actuelle dans le sens où les sportifs de haut niveau, ont eu le droit de continuer à s’entrainer. Et donc, les entraîneurs d’être présents, le personnel notamment d’accompagnement sur le haut niveau aussi. Bien sûr, tout en respectant les précautions sanitaires, ce qui complique un peu le fonctionnement. Néanmoins on a pu continuer sans soucis.

Pour revenir aux compétitions, les sportifs s’entraînent comme d’habitude sauf qu’ils sont, pour beaucoup, quand même privés de compétitions. C’est donc difficile de tenir les groupes sans trop savoir le calendrier des compétitions avec certaines qui s’annulent au fur et à mesure. Et la France qui, pour l’instant, n’autorise à partir à l’international que les délégations seniors qui vont chercher des quotas pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo. Ça veut dire que nous pouvons avoir du très haut niveau dans les catégories jeunes qui pour l’instant est incertain pour les compétitions de type championnat du monde junior ou autres … En clair, la situation actuelle impacte les compétitions mais pas nos entraînements.

Les CREPS ont décidé d’équiper leurs infrastructures en solution d’amélioration de la performance digitalisée, quelles en ont été les motivations et les raisons ? 

Pour commencer, au CREPS de Bordeaux, la mission d’accompagnement à la performance date de 2015. Je ne suis pas sûr que tous les CREPS soient structurés ainsi. Bien sûr l’INSEP l’est puissance dix. L’accompagnement vidéo est vite venu “sur le tapis”, à partir de 2016. Nous avons donc fait une expérimentation avec E-NOVON et sa solution InoPerf par le biais du badminton. Elle a été concluante. A la fois parce que c’était une aide à l’entraîneur et aux sportifs (ça a été immédiatement intégré aux entraînements), à la fois parce que le système s’est avéré peu chronophage. C’est un service qui remplissait entièrement sa mission c’est-à-dire d’augmenter la qualité de l’entraînement pour au moins le pôle badminton dans un premier temps.

A Bordeaux, notre équipement InoPerf a été mis en place, comment le définiriez-vous ?

Je le présente comme une solution matérielle et logicielle d’aide vidéo à l’entraînement, qui est en permanence sur le lieu de l’entraînement, facile d’utilisation et qui dispose de fonctionnalités complémentaires lorsqu’elles sont « consommées » simultanément. Je veux parler de l’enregistrement différé, le « buzz » (enregistrement bref d’une courte séquence à l’issue de celle-ci) mais aussi l’enregistrement planifié à l’avance d’une séance d’entraînement. Tout ça dans l’idée de commencer à taguer facilement pendant l’entraînement des séquences vidéo de sorte que l’exploitation de ces dernières par l’entraîneur soit allégée. En effet, on est conscient que la vidéo est une grosse opportunité mais, mal exploitée, elle peut devenir chronophage.

Pour quelles disciplines êtes-vous équipé par InoPerf et comment arrive-t-il à s’adapter aux spécificités des différentes disciplines sportives équipées?

Nous avons pérennisé sur le badminton. Dans le même gymnase, lorsqu’il est en configuration handball, nous y avons installé un second système à disposition de l’équipe féminine mais qui peut naturellement être utilisé par l’équipe masculine. Ensuite, nous avons un système dans la salle d’arme, dans le dojo de judo et donc, un autre dans la salle de musculation qui pointe sur un plateau d’haltérophilie. Les systèmes les plus aboutis sont ceux installés dans la nouvelle infrastructure destinée au tir à l’arc où ils sont culturellement très consommateurs de la vidéo. Il y avait donc des exigences encore plus fortes de l’entraîneur auxquelles InoPerf a pu répondre. Pour les définir, ce sont deux systèmes mobiles reliés au réseau et électriquement avec un support à roulettes où repose l’affichage multimédia par un téléviseur. De plus, deux caméras sur pied amovible sont aussi disponibles pour filmer l’archer sous différents angles. Enfin, les dispositifs sont complétés par une caméra plafonnier ainsi que deux caméras « goutte d’eau » qui pointent sur les cibles pour analyser immédiatement l’impact et le score des flèches. Ces outils « rivalisent » avec ceux installés dans la belle salle de tir à l’arc de l’INSEP, qui ont sûrement plus de fonctionnalités mais demandent plus de temps d’appropriation et sont plus onéreux.

En prévision de la livraison de notre nouveau gymnase dédié au quotidien au volleyball masculin et au basketball paralympique, nous avons travaillé avec les entraîneurs et E-NOVON sur les réservations et les positionnements des caméras. Nous aurons cette fois-ci une innovation. La projection vidéo ne se fera plus sur un téléviseur mais par un vidéoprojecteur qui diffusera sur un grand pan de mur. Tous les choix s’opèrent entre l’entraîneur-utilisateur de l’équipement, la mission d’accompagnement à la performance du CREPS et E-NOVON.

De plus, je tiens à dire qu’il y a une grosse capacité d’écoute et d’analyse du besoin des entraîneurs de la part d’E-NOVON. Les problématiques des entraîneurs, à savoir, le manque de temps, l’exigence en termes de performance et de réactivité sont très bien comprises. Ce qui est très important pour avoir une légitimité dans le sport de haut niveau puisqu’il ne s’agit pas d’arriver avec une solution qu’on pense très bonne, l’appliquer et s’en aller. Donc, dans cette co-construction agile des avancées, les deux parties montent en expérience. A l’avenir, je pense que nous ferons l’acquisition de dispositifs avec une plus grande mobilité encore.

Comment s’oriente le futur pour votre collaboration avec E-NOVON ?

Comme ça de but en blanc, je vois deux axes. Le premier qui est de mettre en synergie, et c’est déjà en cours, le système InoPerf du CREPS avec un autre système numérique qui est Meta-Video. Ce dernier outil permet la création de panneaux de séquençage qui peuvent être individualisés par sport. Cela enrichirait les vidéos captées par InoPerf de plus de tags. Cette association des deux technologies a déjà été faite techniquement et nous allons commencer à la tester sur la dernière installation équipée InoPerf, c’est-à-dire notre belle salle de musculation de 500 m2.

Après nous sommes dans le réseau Grand INSEP donc l’idée c’est aussi de partager les bonnes pratiques. Et de ce point de vue, nous sommes plutôt en avance avec un système intégré et cohérent entre des outils du réseau Grand INSEP. Meta-Video, qui est plus en lien avec l’INSEP, et E-NOVON qui, à la base, est plus en lien avec le CREPS de Bordeaux mais qui est aussi implanté sur le CREPS de PACA et son site d’Aix en Provence.

Enfin, que peut-on vous souhaiter pour l’année 2021 ?

Pour la France, et puisque le CREPS a des sélectionnés olympiques et paralympiques, j’ai envie de dire : nous souhaiter la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Tokyo dans une configuration qui soit la plus proche des Jeux tels qu’on les aime, pas trop ternis par les conditions sanitaires qui réduiraient le public, les interactions sociales entre les sportifs et les délégations.

Pour le CREPS de Bordeaux, de sélectionner encore davantage de sportifs aux JOP de Tokyo ainsi que dans les grands championnats de leur catégorie et qu’ils puissent y défendre leurs chances avec les Jeux de Paris 2024 en guise d’horizon !

Enfin, avoir le temps de promouvoir au sein du réseau Grand INSEP des solutions qui fonctionnent, pour qu’au niveau du territoire national on profite des meilleures options !

Merci Cyril, bonne année 2021 et à très vite !

Cyril Faucher – Coordinateur de la Mission d’Accompagnement à la Performance au CREPS de Bordeaux

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